qui gagnera ce pari!?(pv Kyaran) HENTAI!

"Les 'statistiques' se portent comme des charmes. Ils n'osent rien faire c'est temps ci, ça risque de devenir lassant s'ils ne font plus rien. One st craints et respectés. Tout va pour le mieux, Patronne. Tu peux peindre l'esprit tranquille."

Il venait de faire irruption dans leur nouveau repaire, situé dans les caves du lycée. Un sympathique bunker situé sous les bâtiments de l'établissement. Kimera s'occupait de la décoration et Kyaran...Du système défensif! à savoir une série de pièges tous plus retors et pervers les uns que les autres, un de murs bardé d'écrans reliés à des caméras de surveillances ainsi qu'une poignée de sentinelles aux entrées les plus évidentes. Plus quelques petites choses de son cru. Ces sous terrains étaient leur QG et personne d'autre que les Kiras n'y entrerait sans en subir de fâcheuses conséquences. Heureux comme un pinson, le sous chef des psychopathes les plus dangereux du lycée gardait à l'esprit le défi que lui avait lancé Kimera. Ce serait aujourd'hui où pas du tout. Et vu comme il était mauvais perdant, ce serait aujourd'hui! Kyaran lui tendit une bouteille du meilleur saké et un plateau repas, 'poliment demandé' aux cantines.

"Si tu ne manges pas un minimum, tu vas y laisser des plumes! je t'ai prit un fondant au chocolat, je crois savoir que tu aimes bien ça. Et s'il le faut je n'hésiterai pas à te donner la béquée. Merde, Patronne. Je sais que ça te tient à cœur mais c'est pas une raison pour te laisser dépérir!"

Kyran se laissa nourrir sans relever le fait qu'elle n'en mangeait que trois bouchées, bien trop heureux pour faire une remarque sur sa manière de s'alimenter. Il se décala pour la laisser passer et s'assura qu'il n'y avait vraiment personne dans le coin. Encore heureux, il n'y avait pas un chat dans les parages. On entendait des bruits de bagarres dans les étages supérieurs. L'ambiance habituelle et apaisante de ce charmant lycée. Des élèves tous plus dingues les uns que les autres et des profs' trop effarés pour faire valoir leur autorité. Quel cadre romantique, idyllique & co. Kyaran s'y était habitué où plutôt, il y était habitué depuis longtemps, ne prêtant même plus attention à ce qui se passait dans les couloirs quand il passait. Qu'ils s'entre tuent donc, ça ferait moins de boulot pour éliminer les gêneurs. Et ça avait l'avantage de laisser uniquement les cadors face à eux. Là était tout l'amusement malsain qu'eux, les Kiras en retiraient.

"Pas sûr..."

Répondit Kyaran, en engloutissant la dernière bouchée, accompagnée d'une rasade de saké, déjà passablement stone mais toujours sur ses deux jambes. A se demander comment il faisait pour ne pas s'effondrer par terre. Il resta en retrait et la laissa installer les futons, peu concerné qu'il était par l'endroit où il dormait, du moment que ce n'était pas à même le sol. Ce qui l'importait c'était plutôt 'avec qui'... Ce soir, ce serait certainement en charmante compagnie. Kyaran s'étira tout en se rinçant l'œil et alla d'un air absolument angélique verrouiller la porte. Enfin pas tout à fait. Il avait quand même beaucoup d'arrière pensées vraiment pas nettes et peu descriptibles ici. Revenu près de Kimera qui finissait l'aménagement, il l'arrêta d'un geste parfaitement déplacé et s'assit sur un des deux futons.

"Les closes du défi que tu m'as lancé sont les suivantes: je dois te mettre dans mon lit avant la fin du mois. C'est vraiment grave si c'est moi qui squatte où alors le contrat est annulé dans ce cas?"

Il souriait de toutes ses dents et pianotait sur le tissus en attendant une réponse précise à cette question existentielle.

ça pour un honneur, c'en était un sacrément réjouissant pour Kyaran, qui se ferait un devoir d'en être digne, commençant lentement, très lentement à la déshabiller.Il releva le visage de Kimera pour le contempler pleinement avant de l'embrasser avec une tendresse non moins étonnante pour quelqu'un comme lui. Son genre, c'était plus tôt de s'amuser, au détriment des autres sans se soucier de leur douleur où de leur plaisir. Ce serait différent cette fois ci.

"J'en serais digne, ne t'inquiètes pas pour ça..."

Kyaran profita encore un peu de la tendresse de ses lèvres, puis il descendit légèrement sa bouche pour mordiller son cou, puis encore plus bas, le bout de ses seins, dégagés du bustier par ses soins. L'odeur sucrée de la peau de Kimera l'enivrait plus surement que la meilleur de vodka. Elle était tout simplement différente des filles avec qui il avait couché jusque là. Rien à voir avec ces histoires d'une nuit où deux qui finissaient toujours par le haïr pour son sens de la fidélité tout à fait particulier. De son avis, len amour, l'engagement était la mort de la liberté. C'était comme un principe chez le jeune homme qui se contentait de prendre son pied et d'aller voir ailleurs, de se droguer quand il voulait 'planer' plus haut que le septième ciel. Telle était jusqu'à maintenant l'idée qui se faisait des relations amoureuses. Ce n'était pas près de changer...Sauf si... Quelle idée stupide! il la chassa immédiatement de son esprit et se concentra sur son activité du moment qui l'occupait déjà bien assez pour qu'il ne s'embarrasse pas de philosopher.

Kyaran acheva de la déshabiller en continuant d'embrasser sa peau à l'odeur si sucrée. Contre toutes ses attentes, elle se laissa faire et poussa même le vice jusqu'à lui dégrafer son pantalon. Le désir montait en lui à une vitesse vertigineuse. Ce corps si joli si fin...Et ce visage doux. De quoi faire tourner la tête même à un adepte des mélanges dangereux en tout genre. S'envoyer en l'air était demeurait et resterait la meilleure façon de planer! Ses mains agiles passèrent et repassèrent le long des cuisses de Kimera dans une valse endiablée, faisant de temps à autre une incursion risquée à son entre jambe tandis qu'il remontait son visage au niveau du sien pour l'embrasser. Le gout de ses lèvres lui donnait envie de s'enivrer d'elle jusqu'au bout de la nuit. Le bruit des vêtements ôtés à al hâte laissa bien vite place à ceux des draps rejetés -et dire que les futons étaient si bien ordonnés, quel dommage x]- pour laisser place à leurs corps nus entrelacés.

Le jeune homme répondit furtivement à son sourire, poussant un léger cri de plaisir. Il continua a faire passer ses mains un peu partout sur son corps, sans jamais se lasser ni ralentir la cadence. Kimera avait les pommettes légèrement rosées et continuait allègrement de virer de teinte. Kyran n'y prêta d'ailleurs pas du tout attention, tout concentré qu'il était à s'appliquer dans ses caresses. Il l'allongea avec tendresse sur les couvertures sans cesser de l'embrasser. S'il devenait encore plus gentil, ce serait inquiétant. Kyaran malade où Kyaran complètement shooté. Mais certainement pas Kyaran normal. Ah ça non! Reléguant ses problèmes de bonnes conscience au second plan, le jeune homme passa à une vitesse un peu supérieure, enfonçant délicatement ses doigts dans l'intimité de Kimera. Son petit sourire de victoire qu'il arborait un peu avant s'effaça pour laisser place à une expression de plaisir et de bonheur total. Celui qui ressemblait beaucoup à un air de triomphe, mais qui n'en était pas un!

Il commença à accélérer la cadence, restant tout de même d'une douceur féline et mesurée. Kimera s'étala sur le futon, toute entière à lui, scellant encore leur accord par un baiser fougueux. Kyaran lui sourit, gardant sa tête à la hauteur de ses seins pour les couvrir encore et encore de baisers papillons enflammés de désir. Non seulement il avait gagné son pari mais il comptait bien savourer sa récompense, et en être digne! Son sourire s'élargit de plus en plus, restant tout de même dans les limites de la gentillesse. Voilà qui n'était pas courant venant de quelqu'un comme lui... Et encore moins de se laisser grattouiller entre les oreilles comme un mignon petit chat! Mais Kyaran se laissait faire de bon cœur, profitant pour mettre quelques uns de ses fantasmes en pratique. S'il fallait se laisser caresser les cheveux pour cela, il n'y avait pas de problème. Il était simplement pret à tout pour qu'elle lui appartienne, juste pour cette nuit, au moins pour ces quelques instants de volupté volés à la nuit.